Fini hier soir. C'Ă©tait quand mĂȘme trĂšs beauf et Ă des annĂ©es-lumiĂšre d'un Dead Space. Le jeu est techniquement assez solide (encore que j'ai Ă©tĂ© assez agacĂ© par une sorte d'effet brouillard), mais c'est Ă peu prĂšs tout ce que je lui trouve de bon.
Pour le reste, l'histoire est totalement prévisible et bateau, Jacob a le charisme d'une huitre ébouillantée et les dialogues sont dignes d'un (mauvais) Paul Anderson.
Point de vue gameplay, c'est pas beaucoup mieux (et c'est mon principal reproche, une bonne série B ça fonctionne si le jeu est sympa) : j'espérais que le CAC apporte de l'intensité, mais ça s'apparente plutÎt à un
rhythm game ultra répétitif (esquive droite, esquive gauche, esquive droite, matraque
ad nauseam), avec des vagues de mobs qui font la queue-leu-leu pour te mettre des baffes dĂšs que le script en cours sera fini et une camĂ©ra totalement aux fraises qu'il faut recentrer en permanence. De l'intensitĂ© il y en a, mais uniquement pour corriger les dĂ©fauts d'un auto aim bien trop prononcĂ©, mĂȘme au plus bas niveau.
Du coup, ça devient stupidement punitif mĂȘme en facile, aussi Ă cause d'un systĂšme d'inventaire/sĂ©lection des armes conçu par un stagiaire de 3Ăšme. Et vu qu'il faut environ 1min pour que sa partie soit rechargĂ©e (sur PS4, je te vois arriver Tonio
) et que le jeu balance des pics de difficulté à intervalles réguliers, c'est pas la peur qui l'emporte mais l'ennui, la frustration et l'agacement. J'ai du me forcer plus d'une fois pour aller au bout, faute de prendre du plaisir
Niveau ambiance, j'ai bien aimé Black Iron, mais de trop nombreux défauts m'ont sorti du jeu en permanence. Ca va des petites animations obligatoires pour le moindre achat aux loadings interminables, les checkpoints mal placés, etc.
Fini et dĂ©sinstallĂ© dans la foulĂ©e. Peut-ĂȘtre que je l'aurais davantage apprĂ©ciĂ© si j'avais pas du me fader des loadings interminables pour refaire 7 fois mes upgrades avant une arĂšne bien salĂ©e, cet aspect m'a sĂ©vĂšrement gonflĂ©