Test Nioh

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PS4

Annoncé en 2005 pour une sortie initialement prévue en 2006 sur PS3, Nioh a connu un développement chaotique avant d’être confié à la Team Ninja (Ninja Gaiden). Cette dernière s’est inspirée des œuvres de FromSoftware (Dark Souls, Demon Souls, Bloodborne) pour transformer le projet en un Souls-like, attisant ainsi la curiosité des amateurs de challenges ardus. Alors, fils prodigue, simple clone, cousin dégénéré ou digne héritier ?

Le vieux pas vraiment beau

J’en entends déjà certains hurler au scandale en voyant ce test commencer par l’enrobage du soft parce qu’après tout, la technique, on s’en fout du moment que les sensations manette en main sont savoureuses. Je ne peux qu’approuver. Cependant, le jeu lui-même vous incitera à vous attarder sur le sujet avant même d’arriver au menu principal. En effet, au lancement, trois modes d’affichage vous seront proposés : action, vidéos et vidéo avec taux d’image variable. Le premier implique un 60 FPS stable, quitte à dégrader la résolution en fonction des éléments à afficher à l’écran. Le second permet d’afficher des résolutions plus solides, mais un framerate plafonné à 30 FPS. Enfin, le troisième donne la priorité à la résolution quitte à sacrifier la fluidité.

Ne vous prenez pas la tête et optez directement pour le mode action. Le jeu est nerveux et jouera beaucoup sur vos réflexes. Dans ce contexte, le 60 FPS n’est absolument pas un luxe, d’autant plus que les différences graphiques avec les modes vidéo ne vous sauteront pas nécessairement aux yeux une fois dans le feu de l’action.


Quoi qu’il en soit, ne vous attendez pas à vous extasier en découvrant l’aspect visuel du titre. Ce dernier est moyen, au mieux correct. Quelques effets de lumière et d’eau sur les textures enjolivent le tout, mais l’ensemble peine à vraiment convaincre sans toutefois vous faire saigner des yeux. Techniquement, le jeu paye sans doute son âge et ses longues années de développement.

Là où un Bloodborne ou un Dark Souls 3 parvient à rattraper ses lacunes techniques par une direction artistique sans faille et des panoramas grandioses, Nioh n’atteint pas le niveau de ses glorieux aînés. Néanmoins, se balader (façon de parler) dans le Nippon du début de l’ère Edo proposé par les créateurs reste très agréable pour peu que vous soyez sensible à cet univers. Vous découvrirez ainsi de nombreux lieux – temples, ruines, mines, château, falaises, villages… – à l’ambiance sombre dont le charme est bien réel.

Haché, mais pas totalement à chier

Du point de vue de la progression, l’approche retenue par la Team Ninja diffère radicalement de celle de FromSoftware. Si les Souls proposent des environnements gigantesques et cohérents, Nioh opte pour une progression par missions principales, secondaires et crépusculaires, accessibles à partir d’une carte du pays sur laquelle le joueur revient à chaque fin de niveau. Vous sautez donc d’une atmosphère à l’autre, ce qui se révèle appréciable en termes de renouvellement visuel, mais casse un peu l’unité de structure de l’ensemble.

Ce manque de cohérence se retrouve également dans le scénario, ou plus précisément dans la narration du titre, assez bordélique. L’histoire prend donc place au début du 17e siècle, alors que l’Espagne et l’Angleterre luttent pour la suprématie mondiale. Vous incarnez William, dit « Le Sans Charisme », corsaire prisonnier dont l’esprit protecteur est dérobé par Edward Kelley, alchimiste de profession et bad guy de son état. Ce dernier souhaite utiliser le pouvoir l’Amrita, matériau aux propriétés magiques, pour assouvir ses plans de domination du monde. Vous poursuivez donc cet odieux individu jusqu’en terre nippone, où vous vous rendez rapidement compte qu’un affreux boxon secoue le pays : les différents clans se mettent violemment sur la tronche tandis que des démons (Yokai) surgissent un peu partout. Votre quête consiste donc à mettre un peu d’ordre dans ce foutoir tout en stoppant Kelley, parce que vouloir dominer le monde, c’est mal.

Au fil de votre aventure, vous rencontrerez moult personnages historiques sympathiques, qui vous confieront diverses tâches à accomplir et que vous aiderez à lutter contre d’autres personnages historiques moins sympathiques. Des bonzes et des intrigues, il y en a un paquet. A moins d’être vraiment férus de la période, vous risquez donc de rapidement décrocher, la faute à une narration bancale. Les cinématiques se contentent de vous expliquer le strict minimum (voire l’inutile) tandis que les briefings de mission se font au travers d’une mini-page de texte que vous expédierez rapidement pour vous lancer dans l’action. Ceux d’entre vous qui souhaitent toutefois en apprendre plus sur les évènements se reporteront à « l’encyclopédie » accessible depuis le menu principal, uniquement sur la map. En tout état de cause, il est regrettable de ne pas avoir rendu le tout plus vivant et fluide, l’univers présentant un réel potentiel.

Par où t’es rentré ? On t’a pas vu sortir !

Une des forces des Souls et de Bloodborne résidait dans leur level design complexe, inventif et extrêmement bien pensé. En raison de sa structure en missions, Nioh ne peut concurrencer ses aînés sur ce terrain. Les niveaux, plus petits et fermés, proposent toutefois leur lot d’embranchements et de raccourcis à débloquer afin d’atteindre votre objectif plus rapidement. Si vous ne retrouverez pas l’effet « Wow ! C’est trop bien pensé ! » des titres de FromSoftware, le tout reste quand même très solide. Bien qu’il soit parfois possible d’atteindre le boss en moins de 5 minutes, explorer les lieux de fond en comble vous demandera souvent beaucoup de temps. Bref, le level design s’avère moins labyrinthique et vertical que celui des pionniers du genre, mais globalement plaisant et en adéquation avec le rythme du jeu.

De plus, les niveaux sont remplis de pièges en tout genre. Rochers massifs, trous cachés donnant sur des précipices béants, embuscades, chauves-souris hostiles, eaux mortelles (retenez bien ça) corniches étroites, statues piégées... Tout est fait pour vous sanctionner si vous n’avancez pas prudemment. Dans le meilleur des cas, vous perdrez quelques points de vie. Dans le pire, ce sera la mort, une crise de nerfs et un long trajet à refaire depuis le dernier checkpoint matérialisé par un autel (j’y reviendrai).

My gameplay is rich

Alors oui, jusqu’ici, le tableau paraît peu flatteur. N’annulez pas votre précommande pour autant, car conformément à ce qui était pressenti, Nioh est un vrai bon jeu pad en main. Au sein des niveaux, la progression est identique à celle des Souls. Vous avancez de checkpoint en checkpoint (symbolisés par les autels mentionnés précédemment) en découpant du mob, gagnant ainsi de l’Amrita, qui fait ici office d’XP. Lorsque vous décédez (et vous allez décéder), vous repartez depuis l’autel précédent et il vous faudra atteindre le lieu de votre mort pour toucher votre esprit gardien afin de récupérer votre Amrita. Si vous êtes tué avant d’y parvenir, vous perdez tout l’Amrita que vous avez cumulé. Ce système de jeu extrêmement punitif mettra vos nerfs à rude épreuve. Il ne sera pas rare que, frustré par une mort, vous rushiez pour aller récupérer votre esprit gardien. S’en suivra généralement une seconde mort, soit parce que vous êtes tombé dans un piège en sprintant, soit parce que des mobs a priori inoffensifs vous auront fait la peau en raison de votre manque de patience. Bref, quoi qu’il arrive, respirez un bon coup et tentez de conserver votre sang froid : la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance, comme disait l’autre.

Nioh n’est clairement pas un jeu contemplatif. Vous êtes ici pour tuer, tuer et tuer. Afin de répondre à ce besoin viscéral, vous disposez de deux armes de mêlée et de deux armes à distance. Ces dernières vous serviront essentiellement à sniper des ennemis embusqués ou à en affaiblir d’autres avant l’affrontement au corps à corps. Et pour ce qui est d’occire tout ce qui passe à portée de lame, le jeu se révèle extrêmement riche. Pêle-mêle, vous pourrez combiner des katanas, des doubles katanas, des lances, des marteaux, des maillets, des arcs, des haches, des kusarigama, des arquebuses, des fusils, des canons portatifs… Bref, tout un arsenal que vous pourrez utiliser en fonction de votre humeur, de votre style de jeu et de vos adversaires.


La Team Ninja nous offre un système de combat particulièrement complet. Les commandes de base comportent une attaque rapide, une attaque forte, une esquive et une garde. De plus, chaque arme de corps à corps peut être utilisée selon trois positions : haute, qui privilégie la force au détriment de la rapidité d’exécution et des combos ; basse, qui autorise des attaques vives et des combos longs, mais dont les dégâts sont plus limités ; moyenne, qui constitue un équilibre entre les deux stances précédentes.

En combinant ces différents éléments, vous obtenez déjà un gameplay particulièrement varié et plaisant. Mais les développeurs ne se sont pas arrêtés là.

A Ki mieux mieux

Classiquement, vous serez appelé à porter une attention toute particulière à deux éléments au cours des combats : votre barre de vie et votre barre d’endurance (Ki). Cette dernière se vide au fur et à mesure de vos attaques, de vos esquives et de vos gardes. Une fois tombée à zéro, vous ne pourrez plus bouger pendant quelques instants, vous laissant à la merci de l’ennemi qui pourra tranquillement vous faire des dégâts conséquents, voire vous mettre un petit one shot des familles.

Le génie du système de combat réside dans le fait de pouvoir recharger instantanément tout ou partie de cette jauge de Ki en appuyant sur R1 selon un timing précis après un mouvement d’attaque. Il convient de préciser que cette manœuvre, appelée impulsion de Ki, vous permettra également de vous débarrasser du « Royaume Yokai », périmètre « pollué » par les démons qui pénalise la restauration de votre Ki. Au départ, cette manipulation n’est pas instinctive et il vous faudra être attentif aux indications visuelles afin de la réussir. Je vous incite néanmoins à vous entraîner jusqu’à maîtriser complétement cet élément central du gameplay qui donne aux combats une tout autre dimension. En effet, plutôt que d’alterner les phases d’assaut et de retrait, vous serez incités à adopter une attitude très offensive qui rend les affrontements extrêmement nerveux et dynamiques.

Méfiance toutefois, les attaques ennemies peuvent faire très mal. Il est donc plus que conseillé de respecter une phase d’observation des mobs afin de maîtriser leurs patterns. Ces derniers présentent l’avantage d’être assez lisibles. Vous pourrez donc assez rapidement mettre au point une stratégie adaptée vous permettant d’attaquer sans prendre de coups sortis de nulle part. Quoi qu’il en soit, la vivacité des combats ne doit pas vous faire oublier l’extrême prudence nécessaire à la survie dans ce type de jeu, tout bourrinage étant immédiatement sanctionné.

A toutes ces possibilités de combat s’ajoute une jauge de Berserk que vous remplissez en tuant vos ennemis. Une fois sa capacité maximale atteinte, vous pouvez déchaîner votre esprit protecteur en appuyant simplement sur Rond et Triangle. Pendant une période limitée, vos attaques feront plus mal et seront associées à une magie correspondant au familier que vous aurez choisi. De plus, les coups reçus n’affecteront pas votre barre de vie. Attention toutefois, ce mode furie ne dure jamais très longtemps, d’autant que chaque attaque ennemie qui touche contribuera à l’écourter plus encore.

Pimp my samouraï

Votre seule habileté dans la bataille ne suffira pas pour vous emmener au bout de l’aventure. Il sera donc nécessaire d’améliorer votre personnage. Classiquement, vous avez la possibilité de procéder à des montées de niveaux par le biais des autels. Les points d’expérience peuvent ainsi être répartis dans diverses catégories en vue d’optimiser les différentes caractéristiques de votre personnage (vie, attaque, défense, endurance, magie, lien avec le familier…).

Au travers des points de compétence samouraï, vous pouvez également améliorer vos aptitudes au combat. Les options envisageables en la matière sont assez nombreuses. Vous obtiendrez ainsi diverses capacités très utiles telles que la parade-contre, le transpercement, ou la possibilité d’exécuter une impulsion de Ki en esquivant – mouvement ô combien indispensable ajoutant encore du dynamisme au gameplay.

Il existe également des points de compétence ninja, qui vous permettront essentiellement de fabriquer des projectiles et d’ajouter quelques mouvements à votre palette. La magie d’Omnyo sera pour sa part principalement utilisée afin de créer des talismans, qui, appliqués à une arme, lui conféreront des dégâts élémentaires. Vous aurez également la possibilité de booster temporairement ou de manière permanente vos attributs (attaques, défense, chance, relation avec le familier, taux d’objets trouvés).

Impossible d’être exhaustif concernant les options d’amélioration proposées par le jeu. Elles sont extrêmement nombreuses et vous permettront d’améliorer vos chances de succès en combat. A vous de déterminer lesquelles vous sont nécessaires, en fonction de votre style de jeu et des adversaires que vous affrontez.

Loot ! Loot ! That’s the sound of da police

Outre, vos compétences, vous serez également appelé à gérer votre équipement. Sur ce point, la Team Ninja a opté pour un système de loot inspiré des hack’n slash à la Diablo. Ainsi, chaque ennemi tué vous lâchera un objet, une arme ou une armure dont vous pourrez vous équiper. Vous passerez ainsi énormément de temps dans les menus pour trier votre stuff, en effectuant des comparaisons avec les objets déjà équipés. Les choix sont parfois cornéliens et votre décision dépendra des caractéristiques que vous souhaitez favoriser, que ce soit sur le long terme ou à l’instant t, pour faire face à une situation donnée.

Là encore, impossible d’énumérer la totalité des attributs et bonus conférés aux armes sans rallonger ce test de plusieurs pages. Les adeptes de RPG s’y retrouveront rapidement tandis que les novices devront faire l’effort de se plonger dans les menus des caractéristiques qui, s’ils demeurent relativement clairs, nécessiteront un temps d’adaptation afin d’être lus correctement.

Ce temps d’adaptation sera également nécessaire afin de maîtriser le système de craft permettant d’enrichir encore la gestion des armes et armures. En vous rendant chez le forgeron, vous pourrez fabriquer de nouveaux équipements ou associer ceux que vous possédez déjà afin de combiner leurs caractéristiques et les faire monter en niveau. Vous avez également la possibilité de reforger votre stuff ou de le démanteler afin d’obtenir des matériaux nécessaires à la fabrication de nouveaux équipements. De manière plus frivole, vous pourrez également changer le look de vos armes et armures ainsi que la pilosité de votre personnage.

Bref, le dispositif de craft présente lui aussi de nombreuses options qui vous demanderont un petit temps d’apprentissage malgré les explications accessibles depuis le menu du forgeron.

Cette gestion d’équipement, qui constitue un axe majeur du jeu, pourrait diviser les joueurs. Certains adoreront prendre le temps de choisir au mieux leur équipement tandis que d’autres seront rapidement écœurés par l’abondance de stuff à prendre en considération. Vous pourrez toujours sacrifier ou vendre les armes et armures en masse afin d’obtenir de l’Amrita ou de l’or. Néanmoins, procéder ainsi vous priverait d’une facette essentielle du jeu. Vous voilà prévenu.

93 Hardcore, levez les bras si vous êtes morts

Impossible de publier un test de Souls-like sans évoquer la difficulté inhérente au genre. Sur ce point, Nioh se révèle assez ambivalent. Dans un premier temps, le joueur est bien plus accompagné qu’à l’accoutumée. Au cours des toutes premières heures de jeu, les commandes de base vous sont régulièrement rappelées à l’écran et vous aurez rapidement accès à un dojo qui vous permettra d’apprendre les techniques nécessaires à votre progression.

Celle-ci, dans les niveaux, s’avère globalement bien pensée. Oui, vous allez mourir souvent, mais il est rare que vous décédiez en boucle au même endroit, sur le même mob. Jusque-là, on pourrait donc penser que Nioh est plutôt accessible, y compris pour les débutants. Mais il y a un « mais », plusieurs gros « mais » même : les boss. Croyez-moi, certains d’entre eux vont littéralement vous faire saigner du cul. Si leur taille et leur design sont appréciables, vous ragerez un bon nombre de fois face à leur puissance. Les one shots ne sont pas rares et maîtriser leur pattern ne sera pas nécessairement suffisant pour les vaincre. De plus, ces adversaires sont généralement dotés d’un nombre de PV si élevé que vous aurez l’impression de vous battre avec une petite cuillère. Il vous faudra donc obtenir de l’XP pour gagner des niveaux, optimiser votre équipement et trouver à quelle magie votre adversaire est le plus sensible.


S’il s’agit d’un mécanisme classique dans ce type de jeux, il est ici particulièrement marqué. En effet, il ne sera pas rare que vous rouliez sur un niveau avant de vous faire déglinguer en trois frames par le boss, et ce à de nombreuses reprises. La frustration et l’énervement générés sont immenses, et la progression dans le jeu s’en trouve heurtée.

Au chapitre de la difficulté, les missions crépusculaires méritent également d’être signalées. Il s’agit en fait de redites des missions principales comprenant des versions bien plus solides des mobs et des boss. Outre le challenge que représentent ces missions, vous y trouverez également du loot notablement plus attrayant. Avant de vous lancer, gardez en tête que ces missions vous feront abondamment transpirer.

Point sur le mode online

Nioh vous propose de vous connecter au réseau. Plusieurs possibilités en résultent. En premier lieu, au fil des niveaux, vous croiserez les tombes d’autres joueurs tombés sur le champ de bataille. En activant ces tombes, vous affronterez leur fantôme, contrôlé par l’IA, équipé et « levelé » comme le joueur au moment de sa mort. Une bonne occasion d’obtenir des équipements intéressants qui vous auraient échappé.

Il existe également un mode coop qui, moyennant un consommable, vous permettra d’invoquer un collègue en cours de mission principale ou secondaire pour obtenir un peu d’aide. Si le système de mise en relation semble bien plus au point que celui d’un Bloodborne par exemple, il reste suffisamment limité pour que vous ne fassiez pas l’intégralité de l’aventure à deux. N’espérez donc pas simplement inviter votre meilleur pote à partir d’une Party pour poncer le jeu, Nioh se déguste avant tout en solo.

A l’heure où j’écris ces lignes, le mode PvP n’était pas encore disponible. D’après les développeurs, il devrait l’être peu de temps après la sortie du jeu. Au regard de la richesse du système de combat, on ne peut être qu’impatients de se latter en ligne.

Notre verdict

On aime

  • Le système de combat carrément addictif
  • La richesse du loot, du craft et des possibilités de montée en compétences
  • L’ambiance japonisante qui parlera aux amateurs
  • Le challenge, punitif, mais gratifiant

On n'aime pas

  • La technique moyenne
  • Les énormes pics de difficulté sur les boss
  • La narration qui tend à rapidement perdre le joueur
  • Une caméra occasionnellement folle dans les endroits très confinés

Vous l’aurez compris, il est impossible d’aborder tous les éléments présents dans le titre tant ce dernier se révèle riche. Quoi qu’il en soit, la Team Ninja a réussi son pari en proposant un jeu addictif et exigeant, basé sur un système de combat jouissif. Tout en reprenant les codes imposés par les Souls, Nioh dépasse le stade du simple clone et parvient à vous scotcher à la manette grâce à des idées nouvelles qui lui confèrent une véritable personnalité. Préparez-vous à de très longues heures de combat.

Note finale : 8.5 / 10
Les commentaires
Le
Osi super star! Congrats, dude.
Le
Ace a écrit : lun. 6 févr. 2017 19:58 Jeu surnoté alors qu'il parle souvent de merde dans le test :o

Encore d'autres tests d'osi siouplait :D
Pourtant je me suis retenu sur les allusions fécales et les jeux de mots graveleux :mdr:

Sinon je me suis rendu compte à quel point il est difficile de noter un jeu sans avoir trop de recul. Je me tâtais entre le 8, parce qu'il a quand même des défauts, et le 9, parce que j'ai pris mon pied. Ca aurait également pu descendre à 7 sur le coup de l'énervement après que je sois mort environ 15 fois sur le même boss :mdr: J'ai tenté de rester objectif autant que faire se peut, mais c'est vraiment pas évident comme exercice.
Le
Quand je pense "trop long", c'est surtout pour l'écrire. Tu as du y passer quelques heures. :o

Je préfère tourner autour de 5000 caractères moi, plus agréable à lire et à écrire. Enfin, ça dépend beaucoup du contenu du jeu en fait. :D
Le
C'est quoi cette académie polie ? :/
Beau boulot, bien aimé le (léger) côté brut de décoffrage ça change :jap:
Vincent a écrit : lun. 6 févr. 2017 20:38 Quand je pense "trop long", c'est surtout pour l'écrire. Tu as du y passer quelques heures. :o

Je préfère tourner autour de 5000 caractères moi, plus agréable à lire et à écrire. Enfin, ça dépend beaucoup du contenu du jeu en fait. :D
Disons qu'on peut estimer que de toute façon, long ou court, 50% va foncer à la conclusion directement donc autant se faire plaisir et dire ce qu'on veut pour les motivés :o
Le
Et donc du coup Osi t'as fini le jeu? À la fin de ton test, t'étais level combien?
Le
Kurita92 a écrit : lun. 6 févr. 2017 21:31 Et donc du coup Osi t'as fini le jeu? À la fin de ton test, t'étais level combien?
Non je ne l'avais pas fini. Difficile d'évaluer où j'en étais. Très loin de la fin je pense. Il y a de quoi s'occuper un très long moment.
Le
Vincent a écrit : lun. 6 févr. 2017 20:38 Quand je pense "trop long", c'est surtout pour l'écrire. Tu as du y passer quelques heures. :o

Je préfère tourner autour de 5000 caractères moi, plus agréable à lire et à écrire. Enfin, ça dépend beaucoup du contenu du jeu en fait. :D
Je te confirme, ça m'a pris un certain temps... Je n'avais pas dans l'idée de faire aussi long quand j'ai commencé, mais le jeu offre tellement de possibilités que je me suis un peu laissé emporté. Et encore, j'ai zappé des mécanismes de gameplay et de progression. Là où j'en ai le plus chié, c'est pour articuler les différents paragraphes. Je n'ai aucun automatisme en la matière et vu que tout est lié (combat, montées de niveaux, loot) j'ai eu du mal à faire quelque chose de structuré et de compréhensible.
Le
Bien l'article ! Perso la longueur me va, surtout quand c'est bien argumenté comme ici. J'espère que mon jeu va arriver aujourd'hui :)
Le
Ce test me donne envie d'y jouer.
J'attendrai les belles soldes.
Le
Très bon test, bien construit et agréable à lire. Un poil long en effet, mais parfois c'est plus long de condenser ses idées en quelques formules que de faire des paragraphes.

J'ai plus qu'à trouver un jeu qui me donne envie de m'essayer à l'exercice :mdr:

"Merci pour ce document qui mérite un A."
Le
infel2no a écrit : lun. 6 févr. 2017 19:41 moi je pense que chaque testeur doit avoir son format, sa personnalité. c'est ce qui fait/fera la force du site selon moi.
Des fois quand tu veux, tu ne racontes pas que de la merde finalement :mdr:
Le
ridfux a écrit : mar. 7 févr. 2017 17:58
infel2no a écrit : lun. 6 févr. 2017 19:41 moi je pense que chaque testeur doit avoir son format, sa personnalité. c'est ce qui fait/fera la force du site selon moi.
Des fois quand tu veux, tu ne racontes pas que de la merde finalement :mdr:
par contre toi, quelque soit le sujet ou meme le jour de l'année, tout ce que tu tapes sur ton clavier c'est de la merde
Le
Bim.
Le
:lol:

I love you too !
Le
j'sais pas, j'suis pas facile

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